08/10/2014
Bonne poire pour des prunes et un coeur de caillou dur!
Il est des choses que l'on ne peut écrire sans désinhibiteur. Social, familial, mental, chimique...
J'écoute une mélodie qui est témoin d'une de mes petites réussites. Une longue histoire! Elle me rend fier. Elle me fait mal aussi à cause de mes incertitudes. Et pourtant je suis sûr!
Je suis rentré les valises remplies. Remplies de trésors...
Ma mère m'avait dit: "j'ai gardé toutes tes lettres dans une boîte. Tu les récupéreras quand je partitrai".
Les histoires de famille. Une fratrie disfonctionelle... selon les critères sociaux occidentaux. Oui, nous sommes occidentaux.Ok, nous sommes disfonctionnels aussi. Chacun à sa façon... Qui ne l'est pas?
Alors, j'ai ouvert quelques unes de ces lettres, écrites lors de mes voyages, à une époque où les nouvelles arrivaient par bateau, trois mois après avoir été écrites... Parfois, il me fallait me priver de manger plusieurs jours pour pouvoir payer l'envoi d'une lettre. Plus récement, je me suis privé plusieurs jours de manger pour pouvoir lui téléphoner. Pourquoi? C'est compliqué! Peut-être un jour serais-je assez imbibé pour le raconter, avec une certaine perspective, peut-être chambranlante, peut-être extra-lucide.
Je regarde ma vie au travers de ces écrits. Complètement invraisemblable. Mieux vaudrait peut-être ne jamais en parler. Ne jamais l'écrire. J'ai revu lors de mon court séjour en France quelques amis de longue date, témoins de certains de ces épisode, témoins que tout cela n'est pas que pure fantasmagorie. J'ai honte... non, pas honte, j'ai du mal à comprendre, tout simplement. Mal à me comprendre. Comment blâmer ceux qui, de l'exterieur, ont du mal à suivre.
Pourtant, j'ai une compréhension acrue de bien des choses, à cause de mon cerveau cabossé, de ma sensibilité à fleur de peau, de ma force et de ma volonté démesurés.
Et les envies, les désirs... La brutalité sauvage d'une nuit dans la rue. La force indomptable de l'incoruptibilité. La terreur suscité par l'impossibilité de mesurer.
Et j'ouvre, j'avoue...
Ce texte est une des plus invraisemblables, un des plus puissants que j'ai jamais écouté. Le décalage entre deux mondes. L'incompréhension et l'indifférence...
J'aime les histoires de création. La génèse de cette chanson racontée par son auteur, de toute sa hauteur... une inconguité!
J'aime l'incursion de l'haï dans la passion.
Trucs de sdf. Sdf de luxe voyageant au gré du vent... si vous saviez!
Je voudrais vous raconter. Il faudrait que nous soyions face à face, avec un verre de vin, un punch, un Cognac, sans crainte de lendemain tourmenté.
Je vous emmènerai dans un monde plein d'une invraisemblable diversité qui réjouirai chacun de vos sens.
Et j'aime la version originale... pas autant. Enfin, pas pareil. La passion de la création sublimant toutes les réticenses malgré tout, malgré tous...
Ramené dans ma valise, quelques décilitres de "poire", ramassés dans les placards de ma mère. De l'alcool de poire "maison"... poires massérées puis amenées au bouilleur de crus.
Aussi un peu de prune, et du rhum, bien sûr!
Depuis quelques jours, je ne survis que dans l'alcool qui me permet de surmonter des fins de journée trop dures, des nuits trop longues, trop vides, des réveils avec trop de questionements.
05:41 Publié dans Fantasme de fille | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Aucun mot ne sera assez : puissant/magique /empathique/inconditionnel pour pouvoir t'aider ne serait-ce qu'une seconde.
Je pense fort à toi.
Écrit par : Petite Voix | 09/10/2014
Bah... il faut savoir puiser dans ses ressources pour surmonter. L'alcool en est une disponible. Ponctuellement, quand j'en ai besoin. Presque passé!
Écrit par : sdf...de luxe! | 21/10/2014
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