11/09/2012
finalement...
L'option sera... une hémorragie bénigne possiblement causée par un des médicaments préscrits pour les coliques néphrétiques! Tout cela sera, selon mon hygiène de vie habituelle, analysé sous le filtre optimiste teinté rose bonbon qui m'est coutumier!
1- Deux infirmières se sont exclamées (de façon quelque peu exagérée... ne puis-je m'empêcher de penser!) sur la beauté de mes yeux. Cela me fais un bien fou d'entendre cela malgré tout, et surtout malgré la mention "itinérant " qui zèbre mon dossier, lourdement souligné avec un double trait générant manifestement plus de suspicion et de mépris que de compassion. Bon, j'hyper-sensibilise, j'avoue! À deux exceptions près, j'ai été traité sans la moindre discrimination, avec la gentillesse et la générosité habituellement manifestées aux patients raisonnablements patients et compréhensifs face à la difficulté de fonctionner dans un système souffrant toujours plus du sous-financement et des coupures budgétaires, sans parler de la mauvaise distribution des ressources et de la gestion déficiente. Mais ces deux cas m'ont heurté de plein fouet, comme le camion heurte le suicidaire traversant l'autoroute les yeux bandés et à cloche-pied!
2- J'ai remplacé ma carte d'assurance-maladie et je suis tranquile de ce côté. Je n'oublierai pas de renouveller, et ferai en sorte d'avoir tous les papiers en ordre pour ce faire, autant que possible.
3- J'ai développé de nouvelles armes, de nouveaux outils pour retourner sur le champs de bataille de ma vie.
4- Je suis resté plusieurs mois avec un taux d'heures de contacts humains restant à des niveaux supportables pour moi. Depuis hier, je commence à entrevoir la possibilité de retourner sur ledit champs de bataille. Cela aura pris les six mois "réglementaires" au regard de ma situation du moment pour ce faire. Je suis toujours face à des difficultés complexes, dans un gouffre toujours plus profond, mais avec plus d'outils pour m'en sortir. Seront-ils suffisants?
5- Je suis parvenu à conserver mon sourire. La dernière fois, Il m'avait fallu passer des heures devant le miroir pour le retrouver. Là, plusieurs personnes croisées m'ont fait remarquer à quel point j'étais souriant. Bien sûr, c'est un peu un masque, mais également le reflet de l'option que j'ai choisi de rire beaucoup de moi-même et de ma situation. Si vous croisez un gars qui regarde droit devant lui et qui, sans raison apparente, explose de rire... c'est peut-être moi! Je me rends bien compte de l'aspect quelque peu deviant de mon comportement, mais si vous saviez le cocasse de certains épisodes de ma vie! Souvent, si on regarde bien, le comique d'une situation, même d'apparence tragique, n'est peut-être pas si loin... si on met en perspective!
Deux mois et demi dans la rue. Les nuis commencent à être froides. Je ne vais pas encore bien mais...
18:13 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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