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16/12/2012

Échecs ou mode sans échec

Je n'ai jamais accordé trop d'importance aux dates...

Bon, je fais des efforts parce que pour beaucoup, c'est important.

J'ai été très surpris quand j'ai retrouvé la date de création de ce blog. Le 11 Septembre 2006. Alors, oui, je me souvenais que c'était en septembre 2006, mais le jour... j'aurai dû m'en souvenir.

En fait, j'étais tellement absorbé par quantité de choses, à la rue déjà, que je n'ai dû qu'entrevoir la date, les nouvelles du jour...

Donc 6 ans et quelques mois de blog, plus d'un millier de notes. Aucune perdue, elles sont toutes archivées. De temps à autre, j'allège le contenu de ce blog, réorganise un peu.

Je vais le faire à nouveau, remettre en ligne de façon chronologique les notes anciennes qui me plaisent le plus. Ce sont des tranches d'histoire, de mon histoire!

J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à partager avec vous. Je ne bouderai jamais ce plaisir, et chercherai encore à vous offrir le meilleur de moi au travers de ces pages.

De puis ma séparation en 2005, mon divorce prononcé en 2006, ces nuits dans ma voiture, puis dans la rue... Ce sentiment de rester toujours un peu "de luxe" parce que toujours la tête sur les épaules malgré mes handicaps, parce que aucune addiction (si ce n'est celle d'écrire, de donner, de chercher...)... Ces tentatives de réinsertion dans la société. Ces échecs...

Très tôt dans ma vie, j'ai été conscient de ma confrontation aux échecs. Pas trop à l'école. Ma mémoire hors du commun me sauvait. Mais dans la vie, déjà, depuis l'âge de 6 ans...

Mais très tôt également, le sentiment qu'il fallait absolument surmonter, sublimer chacun de ces échecs. Maladivement, intensément, désespérément!

Cette année a été difficile.

2012,annee difficile,vie de merde

Bon, ça me fait rire... :-)

(le juron et les fautes, ce n'est pas moi! Mais bon, ça ajoute peut-être encore au comique de l'image!)

Je me sens un peu comme ça!

Cette année, j'ai perdu beaucoup de  choses. Des morceaux de moi. Mon logement, dans lequel j'avais réussi à reconstruire un départ dans la vie, et une bonne partie de son contenu. Mon "box", un mini-entrepôt dans lequel je conservais une partie de ma vie. Il a été saisi pour non paiement. Dedans, des pièces de bateaux, des outils, des livres, des dossiers, des cartes marines qui me seraient bien utiles aujourd'hui... Et les lettres de mon père, décédé quand j'avais 13 ans. Je n'ai pas pu les récupérer. Pour ceux qui me lisent depuis longtemps et se souviennent peut-être d'un détail, paraissant peut-être insignifiant... mon enclume! Une enclume de 110 livres à laquelle étaient rattachées beaucoup de choses, parce que justement, je ne pensais jamais pouvoir la perdre.

Mon coeur se déchire à chaque fois que je repense à tout cela, à tout ce que représente ces choses qui devaient me permettre de retrouver le chemin d'une vie normale. Ces choses, je les avais préservé depuis mon divorce. Cette année, c'est l'échec total, le retour plus loin en arrière que la case départ.

Mais j'ai de l'expérience, de nouveaux outils également. Il faut que je fasse mon deuil pour pouvoir rebondir. J'ai encore un peu de ressort dans les jambes...

De toutes façons, dans la vraie vie, le mode "sans échec" n'existe pas!!!

20:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Tu n'as pas perdu (et tu ne perdras jamais) l'essentiel : la force et la volonté qui sont en toi...

Où que tu sois...

Où que tu ailles...

Personne ne pourra jamais te les enlever...

:)

Le reste... pfffff.... pacotille à côté...

;)

Écrit par : Petite Voix | 17/12/2012

Oui, petite voix qui résonne dans ma tête... :-)
L'essentiel est ce qui reste en moi. Il faut rester focalisé là-dessus quoi qu'il arrive!

Écrit par : sdf...de luxe! | 17/12/2012

Se libérer des biens matériels, c'est comme lever l'ancre, pour appareiller vers un ailleurs.

Écrit par : Sar@h | 25/12/2012

Je ne suis pas, n'ai jamais été et ne serai jamais parmis ce gens qui sont entravés par la surcharge de biens matériels. Non, cette perte m'a jeté 6 mois à la rue, 6 mois de plus en enfer. J'ai perdu ce qui m'aurait permis de naviguer dans des conditions raisonnables, de gagner ma vie au lieu d'à peine avoir de quoi survivre, de pouvoir espérer remonter la pente dans un délai raisonnable alors que je ne vois toujours pas la lumière au bout du tunnel. J'ai surtout perdu des souvenirs, des choses qui m'étaient précieuses... les lettres de mon père notamment. Non, cette perte est une douleur et rien d'autre!

Écrit par : sdf...de luxe! | 15/03/2013

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