Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/06/2013

Perspectives...

Dans l'aérogare de Bridgetown (Barbade), je me dirige vers un siège libre - il n,y a que ça, j'aurais pu avoir l'embarras du choix, mais je ne m'embarasse jamais quand j'ai le choix! l'aérogare est déserte - et j'ouvre le sac de papier contenant une canette de boisson gazeuse et une patisserie. En me promenant autour de l'aérogare, qui n'est qu'à quelques centaines de mètres de la côte et de plages magnifique, j'ai apprécié l'incroyable propreté des lieux. Pas comme un jardin britanique, comme un jardon tropical, un peu sauvage, un peu ordonné. L'aérogare est plus propre qu'un hôpital français, dans un cadre équilibré entre modernisme et classicisme. J'adore cet équilibre plus vivant que du feng shui, plus apaisant que la caresse d'une brise d'été. Le propre de la nature qui sait jouer entre la puissance incontrôlable et l'ordre immuable.

Et comme toujours quand je sens approcher Montréal, mon esprit s'échauffe, s'emballe. J'arrive chez moi. Et même si la perspective qui m'attend n'est guère emballante, je me sens à l'aise de l'affronter.

À peine posé que le combat commence. J'attaque de front. J'ai du soleil dans les veines. Cette énergie doit être utilisée à bon escient. Je file à mon entrepôt dès l'ouverture. Je me faufile jusqu'à sa porte pour voir si un signe me permet d'espérer qu'il n'ait pas été saisi.

Je suis d'un abord simple et ouvert, malgré mon autisme. Et j'ai tout de suite sympathisé avec le personnel. Notament un des gérants d'origine libanaise. Mon attitude toujours emprunte de considération pour autrui me vaut en retour une appréciation favorable des gens que je cotoie.

Approchant de la porte de mon espace, je repense à l'entrpôt qui m'a été saisi l'an dernier. Mon corps se liquéfie, mes jambes se dérobent. J'ai perdu tant de choses précieuses, tant de souvenirs, tant de morceaux de ma vie...

Mon cadenas est toujours sur la porte, doublé d'un deuxième, rouge, posé par la gestion et annonçant la proximité de la saisie. J'ai largement dépassé le délai maximum accordé, mais en parlant à l'employé - un nouveau - qui regarde mon compte sur l'écran de son ordinateur, j'apprends qu'une note a été inscrite par un des gérants, ayant suspendu provisoirement la mesure de saisie. J'ai de quoi payer mon retard et mettre mon compte à jour. Et il me reste assez pour manger deux ou trois jours. Je m'inscrit sans réfléchir dans la routine que j'ai laissé il y a quelques mois et songe aux démarches suivantes à faire.

15:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

encore une personne sympa sur ta route !!!ouf
bon retour parmi nous

Écrit par : brigitte | 30/06/2013

Oui, ainsi va la vie, parfois!

Écrit par : sdf...de luxe! | 05/07/2013

Oh La Barbade …
Pas eu trop le temps de lire ce blog. Je vais essayer d'y venir pendant les vacances.

Écrit par : Sar@h | 04/07/2013

Les vacances... c'est vrai, les vacances! Profitez-en bieb!

Écrit par : sdf...de luxe! | 05/07/2013

Les commentaires sont fermés.