26/10/2014
Je hais Walt Disney
Pas d'une haine aveugle, injustifiée, mais simplement à cause de l'analyse de ce monde qu'il a créé pour (détruire) les enfants!
Tout petit, j'ai lu dans un "Journal de Mickey" comment Walt Disney avait commencé à dessiner des souris (en fait, des mulots...) parce que "le pauvre", vivait dans une maison où les mulots tentaient de trouver refuge l'hiver approchant.
Je trouvais cela "sympa".
Puis j'ai vu "Bambi", "La belle au bois dormant"... traumatisé , le gamin!
Transposition du plus sordide du monde des adultes dans un univers propre à refléter la vision adulte d'un monde d'enfants, remplis de mystères, d'inconnu, de terreurs...
Des terreurs, j'ai dû en affronter de nombreuses.
Le "papa" de Bambi, tué par les chasseurs... mon popre père, tué par des "chasseurs".
Quelle perversité peut-elle être à l'origine de scénaris faisant avaler à des enfants des modèles les plus ignobles du monde des adultes? Et avec quels résultats?
Lequel de ces mondes, de ces personnages, va-t-il influencer une âme au point de la forcer vers la plus ignoble des perversité? Quellle âme va-t-elle trouver plus profitable de s'identifier à la sorcière plutôt qu'au prince charmant, au point de faire siennes les pires des vilainies?
Je me souviens comme si c'était hier du visionnement du film "Bambi", au cinéma. Nuits sans sommeil... comment des gens (les chasseurs) peuvent-ils être méchants au point d'enlever au petit faon son papa?
Dans la vraie vie, le cerf saute la biche et se fout totalement du faon. Le faon n'a pour seule référence que sa mère, jusqu'au jour où il fout le camp pour prendre son indépendance. Il se fout alors totalement de sa mère!
Et un petit garçon qui perd son père ne sera en rien préparé à ce drame parce qu'il a vu "Bambi".
Bref, pour moi, un film pour enfants, c'est un film qui se doit de montrer les belles choses du monde qui nous entoure.
Un documentaire pour enfant peut montrer certains aspects des difficultés de naviguer dans la société qui nous entoure, des dangers, des risques... quand l'enfant atteint un certain âge.
Les films de Walt Disney ne m'ont pas traumatisé à long terme. Ils m'ont nuit, sans pour autant laisser de traces permanentes.
Je n'ai pas emmené mon fils à Disneyland, alors que nous sommes passé à quelques kilomèrtres de là. Par principe. Je n'ai pas fait voir à mon fils "La belle au bois dormant", ou "Bambi", par principe, par volonté morale. J'ai préféré lui montrer la vraie vie, en le faisant naviguer, voyager...
Pour ceux qui n'ont pas vu les images (dsl, impossible d'incruster... Google ou la plate-forme H&F m'interdit... bug ou volonté commerciale?)
http://www.youtube.com/watch?v=26AEBJf3ny0
Pourquoi cette diatribe sur Disney?
Et bien en fait, hier, après m'être convaincu de la présence de mulots dans l'isolant des murs du rez-de chaussée de la maison où j'habite en observant les trois maître des lieux, deux gros matous et une minette minette (mais depuis, j'ai vu une minette encore plus minette... tellement minette qu'il faudrait que je l'écrive, Ella me parait bien moins minette!).
Bref, je suis un chat, je vois la nuit mieux que la majorité des humains, je me déplace silencieusement et ne manifeste ma présence que sporadiquement et très délicatement. Et... je parle chat!
Je peux vous dire où sont les souris, à quel degré elles sont accessibles...
C'est Ella qui a ouvert le bal, en se couchant devant le lave-vaisselle. Puis elle s'est couché devant un placard (je savais à ce moment qu'il y avait plusieurs mulots!). Je lui ai ouvert la porte. Elle s'y est engouffrée, mais bloquée par les boîtes, elle ne pouvait rien faire. Quand j'ai déplacé une de ces boîtes, elle a pris peur. Ninja est venu prendre la relève. Le gros matou sait ouvrir la porte du placard d'une patte puissante et très habile. Après avoir fouiné pendant quelques minutes, il commençait à déséspérer. Je suis alors venu à son aide. Quand j'ai déplacé la première boîte, il a bondit de l'autre côté du placard. Il restait peu d'options à la malheureuse souris. Je "savais" qu'elle était dans le recoins droit, derrière une boîte que je me suis empressé d'enlever. Ninja n'a fait qu'un bond. Je n'ai même pas eu le temps de voir qu'il filait et courrait à l'autre bout de la pièce. Je l'ai vu farfouiller dans sa gamelle, puis revenir vers moi triomphant, la souris entre les dents, me demandant de lui ouvrir la porte de sortie. Je l'ai vu ensuite s'amuser avec la petite souris sur la pelouse... Même pas mal! C'était une p*tain de souris qui pourrissait l'isolation de mon rempart contre le froid l'hiver. Et f*ck les mickey mouse de la terre. Qu'ils crèvent sous les crocs des chats, parce que c'est comme ça la vie!
Ce soir, Ninja est venu me voir pour m'inviter à une nouvelle partie de chasse, parce que franchement, la veille, j'avais vraiment assuré.
J'ai refusé. Les copains, c'est sympa, mais faut pas exagérer quand même!
06:51 Publié dans Fantasme de mec | Lien permanent | Commentaires (0)
21/10/2014
Smooth Operator...(ou les miracles de la langue!)
Parler...bien parler... savoir écrire...
J'ai un gros soucis avec la relecture de mes écrits. Je suis autiste, et j'ai un déficit aigü de l'attention. Parfois, je relis mes textes et il manque des phrases que je "vois" parce que je les ai trop pensé. Mes textes sont toujours écrits dans ma tête bien avant de rejoindre le papier ou le clavier de mon ordinateur.
J'aime écrire, j'aime jouer avec les langues... ma langue maternelle, le français, mais aussi l'anglais, qui est evenu ma première langue, ou l'espagnol, ma troisième... et maintenant le tagalog, un peu!
Quand un entrepreneur m'a demandé "Can You drive a backhoe?", j'ai répondu sans hésiter "sure!".
(Pouvez-vous conduire une pelle mécanique?"... "Bien sûr!")
Ce n'était pas un mensonge. J'ai mon permis de conduire une voiture, moto... j'ai condui des camions de 10 tonnes (limite légal... ou complètement illégal. Je n'ai jamais voulu me poser la question!). J'ai piloté des péniches de 30 mètres, des remorqueurs de haute mer, des voiliers et des yachts à moteur, des avions (je viens de ramener mon log book... j'espère reprendre sous très peu) et j'ai aussi piloté une pelle mécanique dans un jardin d'enfant génial! Je pense à en construire une similaire et mettre les plans en open source sur instructable.com
Alors, conduire une pelle mécanique, bien sûr que je peux! Bon, j'imagine que quand on m'a posé la question, (après (courte) reflexion, je me suis dit que j'avais triché un peu...) on devait totalement se foutre de savoir si j'ai piloté une pelle mécanique dans un jardin d'enfant! Je ne m'attendais pas à ce que l'on me dise "Ok, so on wednesday, I pick you up and I have a couple days of work for you". (Ok, alors mercredi, je passe te prendre. J'ai quelques jours de travail pour toi!). Bon, le gars sait que je n'ai pas ma license. Il s'en fout. Ici, on a besoin de gars capables de faire "la job". Point barre. On ne pose pas trop d'autres questions. Et si on se fait "pogner" (prendre) on paie l'amende et on s'en fout. Ça coûte moins cher qu'un retard de chantier!
Alors, comment vais-je faire pour apprendre à conduire une pelle mécanique en deux jours?
Ben j'ai quelques idées... Je vous en reparle bientôt! :-)
Pour référence, la première fois que j'ai skippé un voilier, je partais de Bretagne pour l'Amérique du sud et n'avais jamais navigué de ma vie! Une autre longue histoire, prolongement de tant de choses...
Une pelle mécanique, ce n'est pas si cvompliqué!
Smooth operator... C'est avec cette appellation attrayante qu'une société essaie de recruter des opérateurs de pelles mécaniques ici, en Alberta!
Diamond life...
Smooth operator... Sade... such a long time ago!
http://youtu.be/kQIVCdhrvts
05:41 Publié dans Fantasme de fille | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2014
Bonne poire pour des prunes et un coeur de caillou dur!
Il est des choses que l'on ne peut écrire sans désinhibiteur. Social, familial, mental, chimique...
J'écoute une mélodie qui est témoin d'une de mes petites réussites. Une longue histoire! Elle me rend fier. Elle me fait mal aussi à cause de mes incertitudes. Et pourtant je suis sûr!
Je suis rentré les valises remplies. Remplies de trésors...
Ma mère m'avait dit: "j'ai gardé toutes tes lettres dans une boîte. Tu les récupéreras quand je partitrai".
Les histoires de famille. Une fratrie disfonctionelle... selon les critères sociaux occidentaux. Oui, nous sommes occidentaux.Ok, nous sommes disfonctionnels aussi. Chacun à sa façon... Qui ne l'est pas?
Alors, j'ai ouvert quelques unes de ces lettres, écrites lors de mes voyages, à une époque où les nouvelles arrivaient par bateau, trois mois après avoir été écrites... Parfois, il me fallait me priver de manger plusieurs jours pour pouvoir payer l'envoi d'une lettre. Plus récement, je me suis privé plusieurs jours de manger pour pouvoir lui téléphoner. Pourquoi? C'est compliqué! Peut-être un jour serais-je assez imbibé pour le raconter, avec une certaine perspective, peut-être chambranlante, peut-être extra-lucide.
Je regarde ma vie au travers de ces écrits. Complètement invraisemblable. Mieux vaudrait peut-être ne jamais en parler. Ne jamais l'écrire. J'ai revu lors de mon court séjour en France quelques amis de longue date, témoins de certains de ces épisode, témoins que tout cela n'est pas que pure fantasmagorie. J'ai honte... non, pas honte, j'ai du mal à comprendre, tout simplement. Mal à me comprendre. Comment blâmer ceux qui, de l'exterieur, ont du mal à suivre.
Pourtant, j'ai une compréhension acrue de bien des choses, à cause de mon cerveau cabossé, de ma sensibilité à fleur de peau, de ma force et de ma volonté démesurés.
Et les envies, les désirs... La brutalité sauvage d'une nuit dans la rue. La force indomptable de l'incoruptibilité. La terreur suscité par l'impossibilité de mesurer.
Et j'ouvre, j'avoue...
Ce texte est une des plus invraisemblables, un des plus puissants que j'ai jamais écouté. Le décalage entre deux mondes. L'incompréhension et l'indifférence...
J'aime les histoires de création. La génèse de cette chanson racontée par son auteur, de toute sa hauteur... une inconguité!
J'aime l'incursion de l'haï dans la passion.
Trucs de sdf. Sdf de luxe voyageant au gré du vent... si vous saviez!
Je voudrais vous raconter. Il faudrait que nous soyions face à face, avec un verre de vin, un punch, un Cognac, sans crainte de lendemain tourmenté.
Je vous emmènerai dans un monde plein d'une invraisemblable diversité qui réjouirai chacun de vos sens.
Et j'aime la version originale... pas autant. Enfin, pas pareil. La passion de la création sublimant toutes les réticenses malgré tout, malgré tous...
Ramené dans ma valise, quelques décilitres de "poire", ramassés dans les placards de ma mère. De l'alcool de poire "maison"... poires massérées puis amenées au bouilleur de crus.
Aussi un peu de prune, et du rhum, bien sûr!
Depuis quelques jours, je ne survis que dans l'alcool qui me permet de surmonter des fins de journée trop dures, des nuits trop longues, trop vides, des réveils avec trop de questionements.
05:41 Publié dans Fantasme de fille | Lien permanent | Commentaires (2)