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09/03/2014

Les surprises de la vie... de Prince!

Régulièrement, mon amie me fait remarquer à quel point ma vie et mes histoires sont invraissemblables. Elle ajoute régulièrement que sa propre vie est déjà tellement invraissemblable que de m'entendre raconter mes histoires la rend perplexe de temps en temps. Nous avons passé plus de 70 heures consécutives ensemble et nous arrivons à destination.

La situation est étrange. Je suis venu en Alberta une fois, dans les premières années de ma vie Canadienne. J'étais venu en avion, pour le travail, mais avais profité de l'occasion et du budget dédié de mon employeur. J'ai découvert le sud de la province, les montagnes Rocheuses, le lac Louise et la station de Banff, et avais dormi dans le fameux Chateau Lake Louise, un des hotels du Canadien Pacifique de renomée mondiale, construit à l'époque où le chemin de fer reliant la côte ouest (Pacifique) du Canada à Montréal était le seul moyen pratique de se rendre dans les provinces du centre et de l'ouest du Canada. Le trajet était jalonnné de quelques-uns des plus beaux hôtels au Canada, construits par le Canadien Pacifique (société de chemin de fer de l'ouest canadien) pour sa clientèle huppée, dont le chateau Frontenac à Québec, et le Royal York à Toronto (où j'ai également dormi).

Mes premières impressions sont curieuses. Je suis bien au Canada, avec ses spécificités indiscutables. Mais l'esprit est beaucoup plus "pionnier", les espaces immenses et moins peuplés, moins pollués malgré la sombre tâche des sables bitumineux. La culture est imprégnée du "big brother" voisin, plus profondément qu'au Québec, bien sûr, à cause de la langue.

Mon amie, après quelques jours à travailler durement comme "labourer", trouve un contrat dans un "camp" sur un "oil patch". Le salaire, pour une personne non qualifiée, est élevé; 20$ de l'heure (13€), temps double après 44h, 3 semaines de travail ininterrompu, 7 jours sur 7, 11 heures par jour, suivi d'une semaine de congé. Les "oil patch" sont éloignés de tout et des camps d'hébergements sont construits sur place pour loger employés et personnel de soutien.

J'ai trouvé une sous-location à Edmonton, juste avant son départ. Je suis maintenant confortablement installé, avec la télé cablée, pour un mois. Je ne sais pas si c'est la taille de l'écran ou l'immersion dans la culture purement anglophone nord-américaine, mais les présentateurs, les gens, le public, me paraissent plus proches. Plus proche que la France et sa culture dans laquelle je suis né et j'ai grandi, dont je reçois des programmes via TV5 monde. Il est vrai que j'ai maintenant passé plus de temps en Amérique du Nord qu'en France.

  Premier soir où je regarde la télé, je zappe et tombe sur le "Arsenio Hall show" sur une chaîne américaine  et qui vois-je, assis sur la chaise d'invité? Prince!

Welcome to the western end of Canada!

Commentaires

Posté hier mais disparu ;
Cela fait plaisir à lire.
Bises

Écrit par : Perite Voix | 10/03/2014

Le commentaire a dû se perdre dans les méandres du web...
Merci! :-)

Écrit par : sdf...de luxe! | 14/03/2014

Les commentaires sont fermés.